Camden 2008 © Jean-Christian Bourcart
Camden 2008 © Jean-Christian Bourcart

Jean-Christian Bourcart
La vie est un rêve et les images en sont la preuve
09.11.2024 … 19.01.2025
vernissage : vendredi 15 novembre à 18h45

Télécharger le dossier presse

La photographie est en constante mutation depuis son invention au début du XIXe siècle. De l’artiste-auteur revendiqué à l’amateur qui saisit son quotidien, de la captation compulsive au portrait de studio, les photographes ont su s’emparer des évolutions successives du médium photographique pour tenter de saisir leur réel et partager leurs visions. Le phénomène s’est accéléré avec l’émergence du «numérique», la démocratisation du smartphone et le développement des réseaux. Aujourd’hui l’intelligence artificielle remet profondément en cause le métier de photographe et crée de nouveaux types d’imaginaires. Tandis que le musée Nicéphore Niépce défend l’idée qu’il y a autant de pratiques photographiques qu’il y a de praticiens, accompagner des photographes dans leur cheminement, étudier leur archive et les exposer au public éclaire le rapport que nous entretenons tous avec la photographie, alors que les apports croissants des technologies de génération d’images remettent en cause nos certitudes.
Jean-Christian Bourcart a confié son fonds photographique au musée Nicéphore Niépce en 2016: négatifs, planches contacts, tirages d’exposition, archives de différentes natures. Ce fonds est exemplaire à plus d’un titre tant il est riche de diversité, de points de vue, de formes, de pratiques, tandis que Bourcart a traversé les époques en quelque quarante ans de carrière. Sans jamais cesser de porter un regard à la fois attentif et critique sur le médium et son évolution. Sans jamais s’enfermer dans une voie ou dans une autre.
Photographe de mariage, photographe de presse, photographe corporate, indépendant ou diffusé en agence [Rapho, Getty], artiste n’hésitant pas à faire cohabiter images photographiques et images animées, Bourcart a expérimenté les évolutions technologiques de son temps [transition argentique/ numérique, cinéma, réseaux sociaux, algorithmes] tout en s’interrogeant constamment sur les modes de production des images, leur destination, leur circulation, leur réemploi et leur réception. Depuis ses débuts à Libération dans les années 1980, le photographe a inlassablement testé les certitudes et les a priori autour de la photographie et expérimenté ses multiples possibilités de déploiement.

Ses différentes séries, qui ont progressivement quitté les pages imprimées des magazines pour s’exposer sur les cimaises des galeries et des musées, reflètent les réflexions de l’auteur quant aux images photographiques, leur rapport au réel et leur perception par le public. Photographe voyeur [cf. l’exposition que le musée lui a consacré en 2018, Une excuse pour regarder], Jean-Christian Bourcart a prélevé le réel, accumulé, organisé, réorganisé, tenté de trouver du sens et interrogé les sens, les siens et ceux des autres: «Au début, je croyais que je devais aller quelque part, que j’avais des choses à accomplir. Mais on se trompe toujours sur les motifs. J’oublie que je cherche juste à me souvenir. Quelque chose autour du non-sens primordial. L’espace entre deux lignes, deux vies, deux mots. »1
Tandis que le photographe semble errer sans but, cet apparent détachement est mis au service d’un questionnement permanent de son activité de photographe [de son statut] et de la perception du réel qu’elle induit ou génère, par lui et pour les autres. Il en résulte une œuvre extrêmement cohérente, en dépit d’une apparente hétérogénéité, explorant les limites du photographique, au point qu’elle semble parfois avoir été réalisée par différents auteurs: « Je me reconnais bien dans la phrase de Marcel Duchamp: ‘Je me suis forcé à me contredire pour éviter de me conformer à mon propre goût.’ J’assume le côté paradoxal de ma production, je laisse le spectateur tirer ses propres conclusions, voir où ça le touche, où ça le séduit, où ça le gêne, où ça l’ennuie. Évidemment, on ne fait jamais n’importe quoi et quelque chose se construit. On essaie d’y lire une cohérence et ce qui se révèle, c’est peut-être le portrait protéiforme de quelqu’un d’ordinairement complexe à travers une époque qui change vite. »2

1. J.-C. Bourcart, Naître sans cesse, L’Écailler, 2024
2. Art Press nº526, novembre 2024, entretien avec Étienne Hatt

Points de jonction entre les époques, les carnets new-yorkais de Bourcart sont les traces matérielles les plus concrètes de sa recherche constante de formes nouvelles pour interroger à la fois le réel et sa transcription en photographies. Alors que le photographe s’installe à New York au début des années 2000, que la photographie risque de devenir qu’un simple pis-aller alimentaire trop formaté, il s’en va déambuler dans la ville photographier ce qui l’entoure. Ainsi, pendant sept ans, il accumule et range les images produites dans des petits albums plastifiés, comme une façon d’appréhender la ville tentaculaire et ses habitants: « Ce ne sont pas là des albums, auxquels l’on réserve communément le privilège de figurer une vie familiale ritualisée, dont les étapes se succèdent nécessairement, ne laissant paraître que le meilleur, que l’on confond d’ailleurs avec le plus mémorable. Les carnets de Bourcart tiennent un peu de la forme-atlas mais n’en sont pas à proprement parler; c’est plutôt à force d’images, à force de rassemblements d’images qu’ils s’en approchent, mais ils n’ont pas la prétention totalisante – quoique toujours en échec – dont se parent les atlas sur les sujets dont ils traitent. […] Précisément, de ce grand répertoire d’images qu’a formé Bourcart dans ses années new-yorkaises, comme un archéologue aurait tenu son carnet de fouille, s’impose quelque chose comme un abécédaire visuel pour enfant, singulier et hérétique, dans les marges de l’alphabet et de tout ce que le langage appelle de normes, préparé pour un enfant à qui on ne saurait mentir et à qui on aurait donc tout dit. […] Ces carnets, produits sans but et pourtant offerts à qui de droit et à qui veut bien, dessinent ainsi les galeries d’une mine, parce qu’on y descend dans les bas-fonds grouillants de l’activité humaine, qui nous sont suggérés ou exposés dans leurs aspects les plus sombres; mais en fin de compte, ils nous conduisent aussi aux origines du volcan qu’ils façonnent […] parce qu’en rejaillissent systématiquement des instants de grâce volés à la crudité du réel. »3
Considérés ainsi, ces carnets redécouverts à l’occasion de la donation du fonds de l’auteur au musée Nicéphore Niépce, apparaissent comme la quintessence de sa démarche, une accumulation qui ne se contente pas d’exister pour elle-même. Plus seulement l’avatar d’une pratique ô combien commune de catalogage visuel du monde, mais bien la poursuite d’un programme [in]conscient d’interrogation des images photographiques et de leur destinée: «Ainsi vont les carnets de Bourcart qui, de proche en proche, en prélevant presque compulsivement des fragments d’un réel par définition partagé et singulier à la fois, dessinent une multitude d’intentions qui s’alimentent entre elles. Ils commencent à faire œuvre, non pas comme l’œuvre qu’on attend de la carrière d’un artiste, mais ils commencent à œuvrer à quelque chose: à inaugurer un récit, une façon de phraser le monde par les images. Le fragmentaire finit par cimenter une unité, et des éléments épars catalysent un regard, mais qui n’aurait rien d’autoritaire ni de surplombant: un regard polymorphe, incertain, dubitatif et inquiet, un regard sensible à ce qu’il voit, un regard toujours troublé par ce qu’il voit et qui lui donne le désir d’en voir toujours plus, c’est-à-dire de risquer toujours plus gros. »4
Placés à l’entrée de l’exposition, une rétrospective qui ne dit pas son nom, les carnets new-yorkais de Jean-Christian Bourcart donnent des clefs de lecture de son œuvre, tout en brouillant les pistes. Ils sont comme un entre-deux, à l’instar d’un songe où illusions et réalité s’entremêlent. De l’observation du réel à la captation, de l’agglomérat d’images rassemblées en carnets à leur recomposition en séries factices, sources potentielles de nouveaux corpus, c’est le cheminement du photographe qui transparaît, à la fois flottant et déterminé. Derniers avatars de sa pratique argentique, les carnets ne sont pourtant pas le point final. Nous ne sommes pas obligés de croire Bourcart lorsqu’il affirme: « J’aime toujours ce médium, son pouvoir extraordinaire de se saisir de l’instant, de le sauver et de le tuer en même temps, même si je reconnais rationnellement son artificialité, sa qualité de leurre absolu mais je n’ai plus besoin de tout ‘saisir’ compulsivement comme ça a pu être le cas. » 5
Depuis 2020, sa compulsivité a trouvé écho dans les possibilités infinies des algorithmes d’I.A. Ses posts réguliers sur les réseaux sont là pour en témoigner. Les dernières recherches de Bourcart avec les intelligences artificielles sont comme de nouveaux carnets, «qui semblent vouloir garder la mémoire de ce qui a été rêvé au cours d’une nuit – d’une vie, somme toute – agitée, confuse, tentaculaire. Ils accumulent les images comme on rédigerait un mémorandum, parce que ‘la vie est un rêve et les images en sont la preuve’. »6

3. Guillaume Blanc-Marianne, in Les carnets new-yorkais, Atelier EXB, Paris, 2024
4. Guillaume Blanc-Marianne, in Les carnets new-yorkais, Atelier EXB, Paris, 2024
5. Art Press nº526, novembre 2024, entretien avec Étienne Hatt
6. Guillaume Blanc-Marianne, in Les carnets new-yorkais, Atelier EXB, Paris, 2024 L’ouvrage Carnets new-yorkais [Atelier EXB, à paraître le 7 novembre 2024] accompagne l’exposition. Cette édition a bénéficié du soutien des Amis du musée Nicéphore Niépce

Commissariat de l’exposition:
Jean-Christian Bourcart
Guillaume Blanc-Marianne
Sylvain Besson Scénographie, montage: équipe du musée Nicéphore Niépce

Remerciements:
Les Amis du musée Nicéphore Niépce
Canson
La Maison Veuve Ambal
Charlotte Boudon Philippe Artières
Nathalie Chapuis
C.O. Jones

NRA Texas, North Carolina, Arizona 2018 © Jean-Christian Bourcart
NRA Texas, North Carolina, Arizona 2018 © Jean-Christian Bourcart
Le plus beau jour de ma vie 1995 © Jean-Christian Bourcart
Le plus beau jour de ma vie 1995 © Jean-Christian Bourcart
La Poubelle du Psy  [la forme de votre chagrin] 2007 © Jean-Christian Bourcart
La Poubelle du Psy [la forme de votre chagrin] 2007 © Jean-Christian Bourcart
Les Français Paris,  1983-1990 © Jean-Christian Bourcart
Les Français Paris, 1983-1990 © Jean-Christian Bourcart
Forbidden City 1998-2001 © Jean-Christian Bourcart
Forbidden City 1998-2001 © Jean-Christian Bourcart
Stardust New-York, 2005-2006 © Jean-Christian Bourcart
Stardust New-York, 2005-2006 © Jean-Christian Bourcart
Carnets new-yorkais 1998-2005 © Jean-Christian Bourcart
Carnets new-yorkais 1998-2005 © Jean-Christian Bourcart
Day of Wrath 20 janvier 2017 © Jean-Christian Bourcart
Day of Wrath 20 janvier 2017 © Jean-Christian Bourcart
musée Nicéphore Niépce
28, Quai des Messageries
71100 Chalon-sur-Saône
tel / + 33 (0)3 85 48 41 98
e-mail / contact@museeniepce.com


Site classique / English
© musée Nicéphore Niépce Ville de Chalon-sur-Sâone
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała,  Paysanne lituanienne juillet-septembre 1897  © musée Nicéphore Niépce,  Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała, Paysanne lituanienne juillet-septembre 1897 © musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône

Benoît Henri Tyszkiewicz, 
Entre Lituanie et France
09.11.2024 ... 19.01.2025
vernissage : vendredi 22 novembre à 10 h

Téléchargez le dossier presse en français, et en anglais

Le comte de Raudondvaris Benoît Henri Tyszkiewicz [1852-1935] est l’un des pionniers de la photographie d’art en Lituanie. Orphelin à l’âge de huit ans, il est emmené de Lituanie par son grand-père pour vivre à Paris en 1862. Bien qu’il ait vécu en France, puis dans d’autres pays, il n’a cessé de revenir en Lituanie et d’enrichir régulièrement sa résidence à Raudondvaris de livres et d’œuvres d’art ramenés de ses voyages. En tant que représentant de l’une des familles aristocratiques les plus célèbres et les plus riches de Lituanie, le comte avait la possibilité d’utiliser les meilleures technologies de l’époque et fut l’un des premiers à acquérir toutes les nouvelles innovations photographiques.
 Membre de la Société française de photographie dès 1884 et du prestigieux Photo-club de Paris en 1898, il participe à partir de 1894 à des expositions et ses photographies sont éditées dans les publications importantes aux côtés des plus célèbres photographes pictorialistes français de l’époque, Constant Puyo, Robert Demachy, etc. On estime que les vingt années de pratique de Tyszkiewicz composaient un fonds d’environ 20000 tirages et négatifs. Longtemps restée inconnue, on pensait sa production en grande partie disparue, détruite pendant la Première Guerre mondiale. Mais en 1993, le musée Nicéphore Niépce acquiert 86 tirages du photographe. Depuis, plus de sept cents photo[1]graphies ont été découvertes et sont actuellement conservées en Lituanie. En 2024, ce sont neuf albums reliés de photographies de Tyszkiewicz qui ont été achetés par un collectionneur lituanien, deux de ces exemplaires sont présentés dans l’exposition. Les photographies de Tyszkiewicz rassemblent des autoportraits, des portraits de sa famille et de son cercle d’amis, de leurs loisirs et de leurs voyages à l’étranger et de ses lieux de résidence en France et en Lituanie. L’œuvre de Tyszkiewicz correspond pleinement aux tendances photographiques européennes de l’époque et n’a pas d’équivalent en Lituanie.
 Cette exposition est organisée dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France 2024. Elle réunit 101 planches comprenant 333 photographies, ainsi que deux albums et des ouvrages, provenant des collections du musée Nicéphore Niépce, de collectionneurs privés et de quatre musées lituaniens.
 
 Commissariat de l’exposition:
 Dainius Junevičius
 Emmanuelle Vieillard
 Audrey Lebeault
 Scénographie, montage: équipe du musée Nicéphore Niépce
 
 Coordination: Vilija Ulinskytė-Balzienė
 Laura Auksutytė
 
 Coproduction:
 Musée Nicéphore Niépce
 Kauno Rajono Muziejus
 Aušros Muziejus, Šiauliai
 
 Prêteurs:
 Kauno Rajono Muziejus, Kaunas
 Fotografijos Muziejus,
 Aušros Muziejus, Šiaulia
 Gražina Petraitienė, Vilnius
 Dominykas Šaudys
 & Regina Šemiotaitė, Kaunas
 Lietuvos Nacionalinis
 Dailės Muziejus, Vilnius
 Kretingos Muziejus, Kretinga
 Musée Nicéphore Niépce
 Chalon-sur-Saône

La saison de la Lituanie en France 2024
Se voir en l’autre/Kitas Tas Pats
 
Décidée par les présidents français et lituanien, la Saison de la Lituanie en France se déroulera du 12 septembre au 12 décembre 2024. Point de départ d’un renouveau des échanges culturels franco[1]lituaniens, la Saison de la Lituanie en France présentera au public français la Lituanie contemporaine et sa culture à travers les formes les plus diverses: performances, expositions, spectacles, projections, débats, conférences, gastronomie… Elle a aussi pour objectif d’initier des coopérations de long terme entre les institutions et créateurs lituaniens et leurs partenaires français.
 
À travers trois grandes thématiques — Voisinage global, Diversité et identités, Imagination débridée — la programmation de la Saison couvrira un large éventail de phénomènes culturels contemporains, de media et de thèmes d’actualité, en suscitant des explorations créatives et une réflexion sur le passé, le présent et les futurs possibles et en abordant les valeurs essentielles de l’Europe: la dignité humaine, la liberté, la démocratie, l’égalité, les droits humains, la créativité et la résilience face au changement climatique. Portée par l’idée que « l’autre est toujours différent mais jamais complètement autre» comme l’a écrit le philosophe lituanien Viktoras Bachmetjevas, la Saison de la Lituanie en France a pour ambition de réunir nos deux pays pour mieux se comprendre et d’offrir une programmation collaborative et inclusive qui encourage chacun d’entre nous à se voir en l’autre.
 
Commissaire Générale:
Madame Virginija Vitkienė [Lituanie],
docteur en histoire de l’art et critique d’art,
commissaire d’expositions d’art contemporain [2004-2022],
directrice artistique de la Biennale de Kaunas [2009-2017],
directrice générale de Kaunas 2022 – Capitale européenne de la culture [2018-2023]

Benoît Henri Tyszkiewicz Autoportrait 1892   © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Autoportrait 1892 © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała,  Benoît Henri Tyszkiewicz  et Isabelle Féraud juillet-août 1893   © musée Nicéphore Niépce,  Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała, Benoît Henri Tyszkiewicz et Isabelle Féraud juillet-août 1893 © musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała,  Paysanne lituanienne juillet-septembre 1897  © musée Nicéphore Niépce,  Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała, Paysanne lituanienne juillet-septembre 1897 © musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Raudondvaris,  Sa fille Elisabeth Marie Tyszkiewicz entre le 17 et le 26 juillet 1892  © musée Nicéphore Niépce,  Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Raudondvaris, Sa fille Elisabeth Marie Tyszkiewicz entre le 17 et le 26 juillet 1892 © musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Paris [?],  Benoît Henri Tyszkiewicz  en costume tyrolien 1893  © musée Nicéphore Niépce,  Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Paris [?], Benoît Henri Tyszkiewicz en costume tyrolien 1893 © musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Raudondvaris,  Le bac sur la Nevėžis août 1893   © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Raudondvaris, Le bac sur la Nevėžis août 1893 © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Raudondvaris,  Un mendiant août 1893  © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Raudondvaris, Un mendiant août 1893 © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała,  La chasse à l’élan septembre 1893  © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała, La chasse à l’élan septembre 1893 © Gražina Petraitienė
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała,  M. Urbański déguisé en clown,  juillet-août 1893   © musée Nicéphore Niépce,  Chalon-sur-Saône
Benoît Henri Tyszkiewicz Wiała, M. Urbański déguisé en clown, juillet-août 1893 © musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône
musée Nicéphore Niépce
28, Quai des Messageries
71100 Chalon-sur-Saône
tel / + 33 (0)3 85 48 41 98
e-mail / contact@museeniepce.com


Site classique / English
© musée Nicéphore Niépce Ville de Chalon-sur-Sâone